Réinventer la Seine : Paris, Rouen et Le Havre lanceront un appel à projets en février

Publié le vendredi 4 décembre 2015 par FranceTransactions.com  à 0 h 0

"Réinventer la Seine" : Paris, Rouen et Le Havre lanceront un appel à projets en février

"L’idée est de reconquérir les berges de la Seine et de canaux très importants, afin d’avoir une cohabitation harmonieuse entre divers usages : les loisirs, les activités culturelles, l’industrie, la logistique, et de nouveaux usages innovants", a indiqué jeudi à l’AFP l’adjoint de la Ville de Paris chargé de l’Urbanisme, Jean-Louis Missika.

Annoncé en marge du Salon de l’immobilier d’entreprise 2015 qui se tient jusqu’à vendredi à Paris, cet appel à projets s’inspire de celui, "Réinventer Paris", lancé il y a un an pour dessiner de manière innovante l’avenir de 23 sites de la capitale.

Il associera, outre les trois villes, des communautés d’agglomération telles qu’Est Ensemble, Plaine Commune, CASA (Communauté d’agglomération Seine-Amont), Arc-en-Seine, notamment, et pourrait concerner quelque 80 sites. A Paris, les berges des canaux de l’Ourq, de la Villette et de Saint-Denis seront concernés.

"C’est un ’work in progress’. Aujourd’hui nous avons l’accord de l’ensemble des municipalités et des ports parties prenantes, mais la liste des sites n’est pas finalisée", a précisé M. Missika.

Cet appel à projets "pourrait aller plus vite que ’Réinventer Paris’ car la procédure est plus informelle", dit-il, et concernera dans certains cas "des batiments provisoires, démontables, pour de l’évènementiel".

"On pourra, sous certaines conditions, délivrer des autorisations pour des projets de manifestations culturelles assez rapidement, avant fin 2016 ou début 2017", tandis que le réaménagement "en profondeur de certains très grands sites", lui, "prendra quatre ou cinq ans", indique l’adjoint en charge de l’urbanisme.

En parallèle les 23 projets lauréats de "Réinventer Paris" seront annoncés début février 2016. "Cet appel à projets a fait bouger les lignes au niveau des entreprises : la programmation était libre, nous leur avons simplement dit ’Venez avec des projets ébouriffants, étonnez-nous !’". Ils ont ensuite été jugés "sur leur innovation et leur utilité sociale".