ANF : perte de 13,7 M EUR au premier semestre dueà des dépréciations d’actifs

Publié le lundi 21 juillet 2014 par FranceTransactions.com  à 0 h 0

ANF : perte de 13,7 M EUR au premier semestre dueà des dépréciations d’actifs

"Cette variation s’explique principalement par la décote constatée de11% lors de la cession" de 216 logements à rénover situés à Marseille pour 34 millions d’euros, ainsi que par "la baisse du prix des logements anciens, de l’ordre de 5% à Marseille" notamment, précise ANF dans un communiqué.

De janvier à mars, le chiffre d’affaires s’est élevé à19,2 millions d’euros, en progression de 12% sur un an, et même de 14% sur le périmètre retraité des actifs cédés, indique ANF Immobilier, détenue à 51% par la société d’investissements Eurazeo.

La foncière, qui tire ses revenus de commerces , de bureaux (25%), de logements (21%), de loyers d’hôtels (9%) et de parkings ou autres surfaces, affiche à fin juin un patrimoine de plus d’un milliard d’euros (1,004 md), en hausse de 4% par rapport à fin 2013.

Le programme de cessions de 238 millions d’euros, de logements notamment, lancé en 2013 par la foncière, est réalisé à hauteur de 47%, soit 100 millions d’euros, contre 24% à la fin 2013, précise-t-elle.

L’actif net réévalué s’est établi à 28,9 euros par action au premier semestre.

Pour cette année, ANF Immobilier indique qu’elle "continuera à investir dans les métropoles régionales où elle est déjà présente comme Lyon, Bordeaux et Marseille, sans exclure la possibilité de s’implanter dans d’autres régions ciblées", de façon "durable".

"Les acquisitions concerneront principalement des actifs tertiaires, bureaux, commerces ou hôtels", précise-t-elle.

Aucune précision chiffrée n’accompagne ces indications.

A l’horizon 2017, la foncière vise un portefeuille de 1,5 milliard d’euros d’actifs, situés à 58% à Marseille, 26% à Lyon et 16% à Bordeaux. Ils génèreront alors 67 millions d’euros de loyers, suivant sesprévisions.

Fin juin, la société a finalisé un prêt de 400 millions d’euros sur sept ans auprès de quatre banques, destiné en priorité à refinancer ses principales lignes de crédit.

Le coût prévisionnel de la dette en 2014 ressort ainsi à 3,5%, indique ANF Immobilier, dont le taux d’endettement est de 42,2%, ce qu’elle juge "toujours très prudent vis-à-vis de ses obligations".

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