La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Nous cessons de le répéter dans nos colonnes, sans vouloir adresser le moindre pessimisme, car jusqu’à maintenant tout va bien. Mais la pierre-papier, dans un portefeuille d’épargnant ne doit pas représenter plus de 10% des actifs. Il s’agit avant tout d’un placement à risque, et les plus anciens se souviennent encore de la dernière crise immobilière et de son impact sur les scpi. Des années de vaches maigres avec des pertes abyssales, et l’impossibilité de sortir de ce placement, aucun acheteur... Alors sans en arriver là, autant prendre les devants et gérer correctement son exposition aux risques de marché.
Aussi, l’AMF rappelle aux épargnants que les SPCI et autres opci ne sont en rien des placements de père de famille, et encore moins, des investissements pour sa [a[retraite]a], comme ils sont pourtant, si souvent évoqués.
Les rendements élevés des placements dans l’immobilier attirent de plus en plus d’épargnants. Mais la valeur de l’immobilier peut baisser et ces rendements ne sont aucunement garantis. Ce qu’il faut savoir avant d’investir dans la « pierre-papier ».
Les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) et les sociétés civiles de [a[placement immobilier]a] (SCPI) ont pour objet l’acquisition, la construction et la gestion d’un investissement [a[immobilier locatif]a] (bureaux, immeubles d’habitation, centres commerciaux…).
Leur fonctionnement est similaire. Une différence notable toutefois : alors que les SCPI investissent au moins 90 % de l’épargne collectée dans l’immobilier, ce minimum est de 60 % pour les OPCI, qui peuvent donc investir plus en actions ou en [a[obligations]a] et qui conservent au moins 5 % de liquidités afin de pouvoir rembourser plus rapidement les détenteurs qui veulent vendre leurs parts.
Un investissement dans un OPCI / SCPI est soumis aux fluctuations du marché de l’immobilier et le capital placé n’est pas garanti.
Le rendement dépend de la conjoncture économique : les loyers perçus peuvent baisser dans un contexte moins favorable.
La valeur de la part à la revente peut également diminuer. Même si les prix de l’immobilier ont eu tendance à monter ces dernières années, il reste difficile de prévoir leur évolution future.
Avant d’investir dans la pierre-papier, soyez sûr que cet investissement correspond à votre besoin d’épargne et à votre profil de risque. L’investissement dans un OPCI ou une SCPI suppose un horizon de placement à long terme (au moins 10 ans) et doit se faire dans le cadre d’une diversification de votre épargne.
Et n’oubliez pas : les rendements passés ne présument en aucun cas des rendements futurs.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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