La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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"La profession tient à rappeler que les banques pratiquent le crédit responsable, c’est-à-dire qu’elles prêtent selon des capacités de remboursement raisonnables et dans un souci de protection de leurs clients", affirme la fédération dans un communiqué.
La profession explique toutefois partager "la nécessité d’éviter tout surendettement", et souligne plus particulièrement que "le taux d’effort s’analyse au cas par cas, en fonction de la situation individuelle de l’emprunteur", est-il ajouté.
La fédération "note qu’une recommandation détaillée suivra dans les prochains jours. Elle l’analysera pour en apprécier l’impact sur le crédit immobilier en France", poursuit le communiqué.
Le Haut Conseil de stabilité financière , qui rassemble notamment le ministère de l’Economie et la Banque de France, a recommandé jeudi aux banques de ne pas octroyer de crédit immobilier sur plus de 25 ans. Il leur demande aussi de ne pas accepter de dossiers dans lesquels les remboursements représenteraient plus d’un tiers des revenus du ménage.
Ces annonces marquent un tournant pour les autorités financières, qui affichaient jusqu’alors leur sérénité face à un marché français du logement en plein essor.
Celui-ci profite de conditions de crédit extrêmement favorables, elles-mêmes alimentées depuis des années par la politique interventionniste de la Banque centrale européenne (BCE), qui pratique des taux nuls voire négatifs.
Les taux des crédits immobiliers français sont eux-mêmes à leur plancher historique, à guère plus de 1%. C’est, grosso modo, semblable à l’inflation, ce qui revient presque à dire que l’on peut gagner du pouvoir d’achat en empruntant.
Les durées de remboursements s’étalent fréquemment sur des décennies et le montant total des sommes empruntées a dépassé l’an dernier la barre des 1.000 milliards d’euros.
Ces conditions historiques contribuent à porter le marché du logement à incandescence : le nombre annuel de transactions vient de passer le million dans l’ancien et les prix augmentent régulièrement depuis 2015.
Dans ce contexte, les autorités financières se préoccupent maintenant ouvertement du degré d’endettement des ménages en matière de crédit immobilier.
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