La crise immobilière n’est pas terminée
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2Plus de 880.000 mètres carrés de commerces inaugurés en 2016 (étude)2
"L’analysedes livraisons de 2016 confirme que la production a atteint son rythme de croisière pour les centres commerciaux comme pour les retail parks ", indique le cabinet de conseil en immobilier dans un communiqué.
Le taux de réalisation desprojets s’élève à 92% pour les centres commerciaux et 62% pour les retail parks.
"Si le volume des ouvertures reste globalement dans la lignée de 2015 pour les centres commerciaux, les retail parks ont vu arriver près de 15% de m2 de plus qu’en 2015 (hors restructurations/rénovations)", est-il indiqué.
Cette tendance devrait s’accentuer en 2017, les retail parks (880.000 m2) prenant le pas sur les centres commerciaux (460.000 m2), estime Cushman and Wakefield.
Pour 2017, plus de 1.3 million de mètres carrés supplémentaires devraient ainsi s’ajouter au parc commercial français déjà existant.
L’an dernier, 4,4 milliards d’euros ont été investis en immobilier commercial, dont la part dans l’ensemble des investissements immobiliers tend toutefois à reculer dans un contexte de pénurie de l’offre.
Les centres-villes et la périphérie ont concentré les investissements, devançant les centres commerciaux et les grandes surfaces alimentaires.
"Malgré un marché national relativement étroit et un volume en recul, l’année 2016 a tenu ses promesses et maintenu un niveau d’investissement en ligne avec les performances d’avant 2007", note Magali Martin, directrice des études chez Cushman and Wakefield.
"Il est à espérer que 2017 sera à la hauteur, en dépit des perturbations de l’agenda politique tant national qu’européen voir mondial", ajoute-t-elle.
En 2016, les foncières ont ralenti leur activité au profit des fonds d’assurance et des fonds d’investissements, ces derniers restant les acquéreurs majoritaires dans le secteur du commerce, note également le cabinet, soulignant que le décalage entre une offre rare et l’appétit des investisseurs "accélère la compression des taux de rendements vers des niveaux extrêmement bas".
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