La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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D’après le baromètre annuel du site Location-Etudiant.fr, publié ce jour, il apparaît que les étudiants pourront une nouvelle fois faire jouer la concurrence pour trouver un logement en adéquation avec leur budget.
2La région parisienne en demi-teinte2
Si les loyers observés pour les 2 pièces en région parisienne soulignent une baisse significative (73% des villes ont vu leurs loyers rester stable ou à la baisse), les studios, eux, connaissent une évolution plus hétérogène. 8 des villes étudiées ont vu leurs studios subirent une augmentation, dont 5 de plus de 3%.
Pour la première fois, cette année, nous observons des baisses significatives des loyers des studios dans plusieurs villes notamment Asnières (-5,67%), Clamart (-11,13%), Saint Germain en Laye (-3,37%) et Suresnes (-3,64%) traditionnellement inscrites sur un marché porteur. Cependant, Boulogne Billancourt, Meudon, Courbevoie et Vincennes ont vu leurs loyers augmenter respectivement de 11,11%, 9,09%, 7,49% et 6,01%.
Pour les T2, seules les villes de Clamart, Courbevoie et Issy les Moulineaux ont augmenté fortement avec des hausses allant de 5.30% à 12,36%.
« Compte tenu du prix des loyers à Paris intra muros, nombreux sont les étudiants qui cherchent à se loger en proche banlieue pour trouver des loyers plus abordables, ce qui représente certainement l’un des facteurs expliquant cette tenue des prix des loyers » indique Brice Boullet, Président de Location-etudiant.fr.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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