La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Publiés mardi, lesrésultats définitifs de cette enquête "confirment un retour certain à la modération des loyers privés constaté depuis 2014", dans un contexte de reprise de l’économie francilienne, commente l’Olap.
L’an dernier dans la capitale, les locations se sont conclues à un loyer moyen de 24,50 euros le m2, soit un niveau quasi identique à celui de 2015. En petite couronne, ce loyer moyen était de 17,60 euros le m2, retrouvant son niveau de 2014.
Cette modération de la hausse des loyers résulte en grande partie des décrets annuels de limitation de lahausse des loyers à la relocation, pris chaque été depuis août 2012.
Elle découle aussi de l’entrée en vigueur à Paris au 1er août 2015, de l’encadrement des loyers instauré par la loi Alur, et de la quasi stagnation, l’an dernier, de l’Indice de référence des loyers (IRL) qui fixe les plafonds des augmentations annuelles des loyers que peuvent exiger les propriétaires.
Bien que non soumis à l’encadrement, les loyers à la relocation sont restés quasi stables en petite couronne (+0,3%) tandis qu’ils reculaient en grande couronne (-1,2% après -0,4% en 2015).
Dans la capitale, ils ont toutefois progressé de 2%, signe que des tensions demeurent en dépit de la réglementation mise en place par l’Etat.
La part des relocations sans hausse atteint désormais 45% à Paris, 64% en petite couronne et 75% en grande couronne, précise l’Olap.
Cette modération contraste fortement avec la flambée des loyers exigés par les bailleurs à leurs nouveaux locataires à Paris : de +8 à +10% de hausse annuelle, de 2007 à 2011.
L’Olap produit des statistiques sur les niveaux et l’évolution des loyers dans l’agglomération parisienne depuis plus de 30 ans, et sur l’ensemble de la région depuis 2013.
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