La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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A l’heure actuelle, 400.000 m2 de surfaces neuves de bureaux de grande surface sont issues du recyclage chaque année, révèle l’étude publiée jeudi par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France.
Ce "poids croissant des opérations de restructuration ou de démolition-reconstruction pour satisfaire cette demande soutenue de surfaces neuves" marque une rupture car dans les années 2000, c’est 800.000 m2 de construction neuve, soit le double, qui sortaient de terre par an.
L’immense parc de 52,8 millions de m2 de bureaux d’Ile-de-France est de fait confronté à une obsolescence accélérée et les démolitions d’immeubles interviennent "de plus en plus tôt", note l’étude.
Elles touchent désormais "nombre de constructions des années 1980 et 1990, à la qualité très inégale" : les nouvelles opérations à Issy-les-Moulineaux, visant à accueillir les sièges des groupes Orange et Capgemini, ont ainsi fait "table rase du parc existant".
"Cette dynamique est une tendance de fond puisque plus d’un million de m2 d’opérations de renouvellement sont en chantier et 600.000 m2 prêts à être lancés", observe l’économiste urbaniste Renaud Roger, auteur de l’étude.
Et ce "processus de requalification" du parc immobilier de bureaux est "encore plus fort si on inclut les petites et moyennes surfaces ainsi que les opérations de rénovation lourde hors permis, qui échappent à la mesure statistique", ajoute-t-il.
Ainsi, "dans les marchés établis, les grands espaces de bureaux sont systématiquement rénovés et mis aux standards du marché au départ des locataires, y compris pour des surfaces récentes".
Cette évolution s’inscrit dans le nouveau cycle de construction qui s’est ouvert en Île-de-France depuis 2009, au sortir de la crise des subprimes, selon cette étude.
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