La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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2Ile-de-France : l’essor des transports en commun a fait stagner les ventes de parkings2
"En trente ans, la population francilienne s’est accrue de plus de deux millions de personnes et le parc immobilier d’un million de logements, soit de près d’unquart", note une étude publiée vendredi par la Chambre des notaires d’Ile-de-France.
"Pourtant, dans le même temps, le nombre de parkings vendus seuls a peu évolué et reste proche de 10.000 par an depuis 20 ans".
Deux raisons à cette stagnation, selon les notaires : tout d’abord, les parkings d’immeubles récents sont vendus attachés à un logement.
Si moins de 5% des appartements construits avant la Seconde Guerre mondiale sont vendus avec un parking, "plus de huit ventes d’appartements sur dix intègrent un ou plusieurs parkings pour les immeubles construits à partir des années 1980".
Ensuite, "les politiques de mobilité urbaine et des transformations sociologiques ont souvent poussé à l’utilisation des transports en commun, particulièrement dans le coeur de l’agglomération", observent les notaires.
Ainsi le taux d’équipement des ménages en voiture dans Paris a chuté de 42% en 2006 à 36% en 2015, contre plus de 80% en France.
Enfin, "d’autres types de stationnement -public, privé ou locatif- ont également pu se développer et venir apporter une solution aux besoins restants".
En conséquence,"la pression de la demande a sans doute été moindre que pour d’autres marchés", et les prix des parkings ont ainsi beaucoup moins progressé que ceux des logements.
En vingt ans, leurs prix ont augmenté de 50%, contre +182% pour les appartements - pour une inflation générale des prix de 27%, précisent les notaires franciliens.
Ainsi le prix médian d’une place de parking au premier semestre 2016 en Ile-de-France était de 16.000 euros contre 10.700 euros en 1996.
A Paris, il était de 25.000 euros, contre 18.000 euros dans les Hauts-de-Seine, 13.000 eurosdans le Val-de-Marne et les Yvelines, 11.000 euros en Seine-St-Denis et autour de 10.000 euros dans les autres départements.
De 1996 à 2016, la hausse des prix va de 30% à Paris à près de 90% dans le Val-d’Oise. "Globalement, les prix des parkings ont davantage progressé en petite couronne et plus encore en grande couronne où la nécessité de disposer d’une voiture est la plus forte".
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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