La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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"C’est important pour nous de connaître les avancées de l’enquête, même si on n’a pas obtenu de réponse à toutes nos questions mais on s’en doutait, c’est trop tôt", a expliqué Linda Larbi, cousine de Chérif Zemar, mort dans les effondrements.
Le 5 novembre 2018, trois immeubles délabrés de la rue d’Aubagne situés dans un quartier populaire du centre de Marseille se sont effondrés provoquant la mort de huit personnes.
Des nombreux signalements sur leur mauvais état avaient été effectués par les habitants auprès de leurs propriétaires, du syndic, de la mairie ou encore des experts judiciaires intervenus au coursde différentes procédures.
Le premier étage du numéro 65 avait fait l’objet d’un arrêté de péril imminent le 19 octobre, tandis que le 63, géré par le bailleur communal Marseille Habitat était muré, tout comme le 67 qui appartenait à une agence immobilière.
Pour l’instant, deux experts ont été placés sous le statut de témoin assisté en juin et fin septembre, a annoncé à l’AFP le procureur de la République de Marseille, Xavier Tarabeux. Le premier avait notamment été missionné avant le drame par Marseille Habitat pour identifier l’origine des problèmes des immeubles et le deuxième avait déclaré le péril grave et imminent du numéro 65.
"On attend que les responsabilités soient établies, qu’ils payent pour ces huit vies qui sont parties et qui n’auraient pas dû partir de cette manière-là", poursuit Linda Larbi.
Les juges d’instruction ont annoncé à la cinquantaine de parties civile et leurs avocats que deux experts parisiens avaient été chargés d’étudier la structure et l’architecture des immeubles qui se sont effondrés.
"C’est à partir de cette expertise qu’on va pouvoir identifier les responsabilités et décider des futures mises en examen", a expliqué Me Brice Grazzini, l’un des avocats des parties civiles.
"Il y a un risque de poursuite de personnes physiques mais aussi morales", a indiqué l’avocat en estimant que certaines "qui ont "pignon sur rue" voudront gagner du temps.
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