La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Toutes durées confondues, ces taux d’intérêt se sont en moyenne établi à 1,39% en mars, contre 1,44% le mois précédent, rapporte dans un communiqué l’observatoire Crédit Logement/CSA. Le premier organisme regroupe les principales banques françaises, le second est un institut d’études de marché.
Conséquence de la politique de crédit historiquement favorable de la Banque centrale européenne , les taux de crédit immobilier se maintiennent sous 2% depuis trois ans. Avec leur déclin de mars, ils se rapprochent d’un plancher atteint fin 2016 à guère plus de 1,30%.
A ce niveau, ils sont semblables à l’inflation française, qui s’est établie à un peu plus de 1% en mars. Théoriquement, cela signifie que l’on peut presque gagner du pouvoir d’achat en empruntant, mais les chiffres de l’observatoire s’entendent bruts et ne comprennent par exemple pas l’assurance des prêts, systématiquement demandée par le créancier.
Ces données confirment le tableau dressé ces derniers jours par les principaux courtiers français : ils font état d’une baisse des taux au premier trimestre pour l’immobilier, certains en rappelant la composante saisonnière.
"Traditionnellement le printemps est unepériode de taux bas, les acquéreurs préparant leur projet immobilier pour pouvoir déménager pendant l’été et être installés à la rentrée scolaire", explique dans une note Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi, tout en se montrant optimiste sur le maintien de la tendance,vu les derniers discours de la BCE.
Parallèlement à l’évolution des taux, que les banques peuvent difficilement baisser encore de manière marquée, d’autres tendances restent à l’oeuvre, dont des durées de prêts historiquement longues malgré un petit recul le mois dernier : selon l’observatoire CSA/Crédit logement, elles ont baissé en moyenne à 228 mois contre 230 en février.
"La rentabilité des banques sur le crédit immobilier est de plus en plus restreinte en raison des taux bas", souligne dans une note Cécile Roquelaure, directrice de la communication du courtier Empruntis.
Elle remarque que les établissements sont tiraillés entre la recherche de rentabilité et la poursuite d’une stratégie commerciale agressive, dont des conditions toujours très favorables de crédit.
"Tous ces éléments contradictoires ne nous permettent pasaujourd’hui d’appréhender ce que seront les taux d’emprunt dans les prochains mois", conclut Mme Roquelaure.
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L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
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Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.