La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) a présenté le 12 décembre 2019 son diagnostic sur le marché du crédit immobilier. Les autorités ont recommandé aux banques de veiller à garder des pratiques saines telles que :
Actuellement le coût relatif moyen des crédits immobiliers est en hausse, à 4,4 années, selon les derniers chiffres de novembre 2019 de l’Observatoire du logement/CSA.
Du côté des courtiers en crédits immobiliers, la carte de la sérénité est avancée. « Bercy et la Banque de France reconnaissent que le marché est sain et que le modèle français est un bon modèle » constate Philippe Taboret de chez CAFPI « ces mesures ne seront pas contraignantes, car ce sont des recommandations, mais espérons qu’elles ne viennent pas brider l’accession à la propriété, car l’immobilier est pour les Français un projet de vie essentiel et sécurisant pour la retraite ».
Cafpi regrette néanmoins que la durée de 30 ans ne soit pas conservée pour les primo accédants . Il ne fallait pas l’exclure mais l’encadrer et la réserver à cette unique clientèle afin de lui permettre d’accéder à la propriété pour le montant d’un loyer.
Le Haut Conseil pointe du doigt l’importance de la tarification du crédit immobilier afin de ne pas fragiliser les banques. Cafpi milite pour une légère augmentation des taux . Une remontée raisonnable de à 0,15 à 0,20 en moyenne , afin de remettre les banques en sécurité en permettant d’anticiper les nouvelles contraintes imposées par Bale 4.
Le grand oublié de ce diagnostic. Pourquoi ne pas avoir abordé le taux d’usure qui est établi par la Banque de France ? En augmentant la tarification des banques et en ne revoyant pas de calcul du taux d’usure, encore plus d’emprunteurs présentant les garanties pour eux-mêmes et pour les banques se verront exclus du crédit.
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
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Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.