La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
"Le budget des APL a été prévu sur la base d’une baisse de leur montant. La baisse n’a pas eu lieu mais le budget est resté identique ! Il nous faut donc la mettre en oeuvre", a-t-il affirmé, revenant sur les "propos cinglants de la Cour des Comptes sur le dernier budget de François Hollande".
"Et comme, avec Gérald Darmanin , nous voulons respecter l’engagement à l’égard des Français de ne pas augmenterles impôts et de maintenir notre déficit en dessous des 3% de notre richesse nationale, nous demandons des efforts à tous les ministères", a-t-il réaffirmé.
Interrogé sur les participations que l’Etat s’apprête à céder à hauteur de 10 milliards d’euros en vue de "mettre en placeun fonds de financement de l’innovation de rupture", M. Le Maire s’est contenté de répondre : "vous le saurez en temps utile", ajoutant que "l’Etat dispose d’autres moyens pour exercer son influence dans les entreprises que la seule détention du capital".
"Il n’y a aucune fatalité au déclin industriel français", considère par ailleurs le ministre. "Ce qui fait la force de la France, c’est la diversité des secteurs dans lesquels elle excelle". "Je refuse par ailleurs l’idée d’une France dans laquelle toutes les richesses seraient concentrées dans quelques métropoles et quilaisserait de côté les territoires les plus reculés. C’est le sens de mon combat pour GM§S", l’équipementier automobile de la Creuse en liquidation, a-t-il assuré.
Interrogé sur ce que doit être le rôle de l’Etat dans l’Economie, M. Le Maire a répondu : "il est triple. C’est d’abord de trouver des solutions pour les plus fragiles" comme GM%S. "C’est ensuite de lutter contre la fraude fiscale (...) C’est enfin de préserver les intérêts strétagiques français dans le domaine de la défense ou de l’énergie par exemple, et d’éviter qu’un certain nombre d’activités essentielles ne tombent dans les mains de fonds vautours".
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.