La crise immobilière n’est pas terminée
NOUVEAUTÉ !Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
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Les représentants des locataires ne s’attendentpas à voir cet appel suivi d’effet. "Je crois que c’est complètement illusoire", a déclaré à l’AFP Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement , qui a lancé une pétition pour protester contre la diminution des aides et réclame leur revalorisation.
"Je préfèrerais que M. Macron signe un décret pour appliquer l’encadrement des loyers partout(...) ça ce serait efficace", a-t-il ajouté.
De leur côté, les professionnels de l’immobilier ne prévoient pas de relayer l’appel.
"Il y a déjà un effort qui a été fait de lapart des bailleurs", a affirmé à l’AFP Géraud Delvolvé, délégué général de l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis), évoquant une "tendance générale à la baisse" des loyers en France.
"On pense que c’est absurde, contre-productif et discriminant parce qu’on pénalise les propriétaires", a protesté de son côté Jean Perrin, président de l’Union nationale de la propriété immobilière (Unpi).
"En revanche, on a dit au président de la République qu’on est prêts à discuter d’une modération des loyers mais à condition qu’on simplifie les rapports locatifs et qu’on revoie la fiscalité", a-t-il précisé à l’AFP.
D’un côté comme de l’autre, les organismes déplorent l’absence de consultation avant les annonces concernant les APL. Mais surtout, ils demandent des mesures de fond et une réflexion sur l’ensemble du secteur immobilier.
L’appel aux bailleurs privés et sociaux "de baisser de 5 euros les loyers ne constitue pas en soi une politique du logement", a ainsi écrit l’association de défense des consommateurs CLCV dans un communiqué.
Face au taux d’effort "toujours plus important" des locataires et àleurs "difficultés à se loger correctement", elle demande un gel des loyers pour l’année 2018.
"Je ne trouve pas ça très adroit, je ne pense pas que ce soit une méthode économique rompue", a commenté auprès de l’AFP Jean-François Buet, président de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim), qui préconise une remise à plat des dispositifs d’aides.
"Nous, on demande des états généraux du logement qui nous permettent d’avoir une vision plus globale, plus pragmatique et des solutions plus concertées", a-t-il assuré.
Les aides personnelles aulogement bénéficient à 6,5 millions de ménages français dont 800.000 étudiants, et coûtent 18 milliards d’euros par an au budget de l’État.
Le gouvernement travaille actuellement sur un projet de loi Logement qui doit être présenté en conseil des ministres le 14 septembre. Les acteurs du secteur sont invités à faire part de leurs propositions sur un site internet, jusqu’au 10 septembre, a précisé le ministère à l’AFP.
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