La crise immobilière n’est pas terminée
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
Publié le par à 0 h 0
2Airbnb, Drivy... Les députés refusent de considérer les particuliers loueurs comme des professionnels2
En votant un amendement de suppression par 18 voix contre 14, ils ont supprimé l’article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui voulait "clarifier le droit social applicable à l’économie numérique".
Le gouvernement proposait que pour la location d’appartements, parexemple par une plateforme du type Airbnb, un particulier doive, au-delà de 23.000 euros de revenus annuels, s’affilier au Régime social des indépendants , et s’acquitter des cotisations sociales afférentes.
Pour la location de biens meubles (voitures, bateaux, tondeuses à gazon...), le gouvernement proposait un seuil de 3.860 euros qu’il s’était dit prêt à doubler face aux critiques des députés.
L’objectif du gouvernement était de lutter contre les abus et la concurrence déloyale parfois créée.
"Plus on attend (pour légiférer), plus ce seradifficile de revenir sur des habitudes, des usages parfois hors du droit ou à la frontière du droit...", a prévenu le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert.
Evoquant "les concurrences déloyales qui s’installent", il a cité l’exemple de l’Euro de foot où le taux de remplissagedes Airbnb et ceux des hôtels était "sans comparaison".
Mais plusieurs députés de droite ont jugé que le sujet "n’était pas mûr" et ne voulaient pas, comme Isabelle Le Callennec (LE), "corseter une activité qui émerge et concerne des personnes qui veulent plutôt arrondir leurs fins de mois".
"C’est invraisemblable de rendre obligatoire l’affiliation au RSI pour les particuliers qui louent leur voiture, leur camping-car, ou leur bateau", a renchéri Dominique Tian (LR).
Ils ont reçu le renfort de quelques députés de gauche. Pour l’écologiste Jean-Louis Roumegas, "on rate l’essentiel de l’économie collaborative. Cela permet de conserver son petit appartement, de payer ses charges, d’aller en vacances dans des petites villes où il n’y a pas d’offre touristique. On va tuer tout cela pour des lobbies professionnels".
Le marché de l’immobilier frémit à peine, ce n’est pas la fin de la crise. La première baisse des taux significative attendue à partir de juin, prochain n’y changera rien.
L’Observatoire Crédit Logement / CSA a publié son analyse du marché concurrentiel des crédits immobiliers au premier trimestre 2024.
Les services fiscaux ont bien décidé de mettre à contribution les propriétaires bailleurs : tout changement d’occupation d’un bien, même un simple changement de locataire, doit être indiqué (...)
La BCE a confirmé ce jeudi 11 avril 2024 ne pas devoir attendre la FED afin de procéder à sa première baisse de taux directeur. Cette baisse est anticipée pour le mois de juin prochain. L’impact (...)
Le seul indicateur fiable concernant le prix du mètre carré d’habitation sur Paris (PARISQM Index) est en baisse de -12.94% en avril 2024, par rapport à son point haut.
Rien de neuf pour les crédits immobiliers au mois d’avril, les banques baissent très légèrement leur taux, de quelques points de base seulement, mieux que rien, mais pas de quoi inciter à emprunter.